A l'aide...
A l'aide
La nuit, l'ennui, et la solitude,
Voilà que çà devient habitude.
Je ne peux plus y survivre ;
Je fume, je bois, je vis ivre…
Le soulagement de ne pas ressentir
La douleur qui veut m'anéantir
Est une consolation, bien maigre,
Mais je m'y sens un peu renaître
Parce que çà m'offre quelque répit,
Loin de la mélancolie, et du dépit…
Aujourd'hui j'ai aussi la vue qui faillit ;
Après mes amis, mon corps me trahit.
Je suis prisonnier du passé, et absent
Malgré moi de l'impitoyable présent.
L'excitation, la naïveté, et les travers
Sans jamais soupçonner le calvaire
D'une vie mal assumée de marginal !
Je suis moins homme qu'un animal.
Ils mangent et dorment au chaud,
Et pour un câlin ils font le rond dos…
J'ai même fini par oublier qui je suis
Avec la honte et le dédain que j'essuie.
Là je suis à bout, Seigneur je me rends !
J'aurais essayé, mais je suis sorti du rang.
Tu m'as puni en me laissant ma conscience,
Et l'exil social a fini d'éprouver mes sens…
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