Obscurs horizons
J’ai fait un drôle de rêve la nuit dernière :
Il faisait tout sombre et l’air était humide
La foule se rassemblait ; j’avançais derrière
Quand soudain j’entendis un murmure timide
Cette voix je la connais ; son timbre m’a bercé
Alors je tends l’oreille pour saisir son discours
Et m’émeus bientôt du tourment de ses versets :
Des souvenirs poussiéreux d’un passé qui court…
Je l’écoute encore quelques secondes, méditant
Puis son visage apparaît perdu dans l’agora,
Les traits figés vers l’horizon et le regard hésitant
Un peu de lumière de vie, c’est tout ce qu’il faudra
West,
5/4/2013
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